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Une histoire qui commence au XIIe siècle
L’histoire du Château

Au commencement au XIIe siècle
Le Château du Plessis-Guériff

Le Château du Plessis-Guériff est, au XIIe siècle, une simple « motte », mais féodale tout de même : une habitation fortifiée, construite sur une colline artificielle. Celle-ci est soutenue par des pieux taillés en pointe, que l’on nommait « plesse », d’où le nom de Plessis. Elle appartient alors à l’une des plus anciennes familles de l’évêché de Rennes, les Bonenfant, dont un des représentants, surnommé seigneur du Guériff, lui glisse son deuxième nom. C’est en 1317 que le premier château en pierres, avec quatre tours imposantes, est édifié, par Robin Bonenfant. Un premier château a été sauvagement incendié en 1432, sous prétexte de la Guerre de Cent ans et même par les Anglais !

Reconstruction et de nouveau destruction La prospérité du château

Reconstruit, redétruit, le Château résiste… Le 29 janvier 1471, Hélène de Bonenfant, épouse Guillaume de Rosnyvinen, un nom qui va rester associé au Château jusqu’au XIXe siècle. Leurs armoiries, arborant une hure de sanglier, annoncent fièrement la couleur : « Je n’attaque que blessé », avec le cri « Défends-toi ». Chevaleresque à souhait, la maxime de la famille est toujours bien présente au Château, « En tout chemin, droiture ! ». Il faut dire que les Rosnyvinen ont fourni à la Bretagne et à la France des hommes de guerre illustres, des magistrats aguerris et des fins lettrés. En ce temps où le Château est particulièrement prospère, le domaine comprend presque 300 manoirs, fermes, métairies et moulins.

La transformation Le Château au XVIIIe siècle

Christophe de Rosnyvinen, conseiller au Parlement de Bretagne, transforme entièrement le château et pose la première pierre du nouvel élégant Château Régence en 1722, et fait construire l’aile nord-sud. Il démolit les tours, en rase les fortifications, mais garde « le vieux château », l’aile est-ouest d’aujourd’hui…. À l’intérieur, de vastes salons, des salles de réception et des appartements richement décorés… Quant au parc, il aurait été créé au XVIIe siècle, sous la direction de Lenôtre lui-même ! Mais la Révolution est bientôt en marche. Le Château, malgré la résistance du Marquis (à priori un sacré personnage), est vendu comme bien national au prix de 16 040 F, à la mort du vieil homme, à l’âge vénérable de 84 ans.

La restitution à la famille Une nouvelle ère

Il faut attendre 1802 pour que la propriété soit restituée à la famille dans un état de délabrement avancé… et 1818 pour que le général d’Empire Hippolyte de Rosnyvinen le fasse restaurer. En 1854, le dernier Marquis de Piré, ruiné, vend la propriété au vicomte de Nicolay, qui la cède ensuite à la famille Carron de la Carrière. Ces derniers entreprennent des travaux, notamment la construction du château d’eau et de la chapelle. En 1923, le domaine est cédé à la Congrégation des Pères du Saint-Esprit, qui en fera un centre de formation, puis une maison de retraite. L’histoire rejoint maintenant le présent… une nouvelle page s’ouvre pour le Château des Pères.

La nouvelle page de l’histoire Le Château d’aujourd’hui

Restauré dans les règles par des artisans passionnés, le Château des Pères respire le travail bien fait et il est aujourd’hui symbole de transmission, d’art et de travail manuel, valeurs essentielles pour la famille Legendre, qui a ressuscité les lieux.

Un écrin d’histoire pour magnifier le talent manuel comme l’a voulu Jean-Paul Legendre, ancien PDG du Groupe Legendre, qui a grandi à deux pas du Château…avant de le racheter. Passionné d’art, il en a fait un lieu unique.

Un espace hors du temps émaillé d’œuvres artistiques inspirantes : un gorille monumental surveille les lieux, un loup cavale dans la forêt, l’endroit fascine et questionne, l’imagination galope…

La famille Legendre Des valeurs partagées

Projet familial avant tout, le Château des Pères est aujourd’hui géré par Julien Legendre qui exprime ses talents de développeur sur un domaine en évolution permanente, qui promeut des valeurs de transmission, de convivialité, de bien-être et d’innovation, valeurs qui lui tiennent particulièrement à cœur de défendre pour faire grandir ce lieu hors du commun.